Tout d’abord, merci pour cette prompte réponse.
Les faits ne nous permettent effectivement pas d’être sur un temps long et respectueux des processus liés aux conseils de quartier, nous en sommes désolées.
Pour précision, il ne s’agit pas d’une boite à livres, justement. Mais bien de Boîte de bouquiniste, cf ci-dessous.
MOBILIER HISTORIQUE : Mobilier de vente et d’accueil – Boîte de bouquiniste
CONTEXTE
Les boîtes de bouquiniste adoptent la forme et le volume actuels à partir de 1891, date à partir de laquelle les bouquinistes furent autorisés à laisser la nuit leur marchandise sur leur lieu de vente. Elles sont obligatoirement peintes en vert wagon, afin d’être en harmonie avec le mobilier urbain (bancs, fontaines Wallace, colonnes Morris). Leur dimension est strictement réglementée depuis 1930.
Lors de l’exposition universelle de 1900, on dénombre déjà 200 bouquinistes sur les quais de la Seine.
Aujourd’hui, ce sont 3 km de livres anciens ou contemporains, gravures, timbres et autres revues que l’on peut arpenter.
L’Association culturelle des bouquinistes de Paris (ACBP) a porté avec succès l’inscription au Patrimoine culturel immatériel français en 2019 et compte reprendre prochainement le dossier pour obtenir l’inscription de la corporation au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Nombre d’unités total : 1 048
PRINCIPES D’AMÉNAGEMENT ET USAGES
Les boîtes de bouquinistes sont leur propriété. Ils les construisent eux-mêmes ou les font réaliser par un menuisier, dans le respect du cahier de recommandation rédigé par la Ville. Les boîtes reposent sur le parapet sans qu’il soit autorisé de faire des trous dans la pierre. Il y a donc un système de pieds reposant à cheval sur le parapet. Le poids des livres assure le maintien de la boîte. Les boîtes sont destinées à la vente de vieux livres, de livres d’occasion, de vieux papiers, de gravures anciennes, de livres ayant obtenu le prix des bouquinistes et, éventuellement, de marchandises illustrant les quais de Paris et les bouquinistes. Le tout vendu exclusivement par ces derniers. Des livres neufs édités par des indépendants peuvent également être proposés à la vente. Accessoirement, à l’intérieur d’une seule boîte, la vente de monnaies, médailles, timbres-poste, objets de petite brocante, cartes postales, souvenirs de Paris et de certains supports de communication et de diffusion culturels de techniques anciennes, pourra être autorisée, à l’exclusion de tout autre article ne présentant aucun intérêt artistique ou culturel.
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
— En période d’utilisation, la ligne d’horizon, figurée par le bord supérieur du couvercle, ne devra pas s’établir à plus de 2,10 m au-dessus du sol.
— Le numéro correspondant à l’emplacement mis à disposition doit être inscrit sur la paroi latérale extérieure des boîtes situées aux extrémités de l’emplacement.
— L’installation de coffres sous les boîtes et d’auvents est autorisée.
— L’extérieur des boîtes doit être peint en vert wagon – RAL 6005.
PROPOSITION RETENUE
— Les bouquinistes ne payent ni taxe ni loyer mais doivent respecter un règlement strict concernant leur commerce. Les emplacements vacants sont attribués et réglementés par la Ville de Paris. Les autorisations d’occupation sont d’une durée de 5 ans.
— Les bouquinistes doivent ouvrir leur emplacement au moins quatre jours par semaine sauf intempéries. Ils sont responsables de l’entretien des quatre boîtes qu’ils peuvent exploiter.
— Fiche technique —
Nom : Coffret bouquiniste
Concepteur et année : La Ville de Paris a fixé les dimensions dans le règlement de 1891
C’est donc un dossier et un projet plus compliqué qu’un seul investissement de la part du CQ Marais-Place des Vosges, qui officiellement aidera sur les questions d’implantation du mobilier (dessin du projet, contraintes techniques et légales) ainsi que sur le coût (pose & fourniture) dès que ce projet sera éventuellement voté en CQ en septembre.
Options : L’installation d’auvents et de coffres sous les boîtes dans leur alignement est tolérée
Entretien / gestionnaire : Propriétaire de la concession
Procédure d’achat : Achat par l’occupant neuf ou d’occasion
Coût (pose / fourniture) : Environ 4 000 € par boîte
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Encore une fois, désolées de cette situation qui nous oblige.
Cela fait des semaines, voir des mois, que nous discutons avec M Bachir et les riverains, et nous sommes bousculés en plein mois de juillet, alors que tout le monde part en vacances, devant cette annonce d’éviction.
De ce que j’ai compris, c’est la police elle-même qui est venue prévenir ce monsieur qu’il avait une semaine pour dégager ses livres avant l’intervention des forces de l’ordre, la semaine prochaine, qui sont censés jeter « tout ce qui traine sous le porche ».
Je comprends bien que c’est une situation compliquée dû, entre autre, au fait que les arcades et porches sont propriété privée de chaque copro…
C’est difficile de découvrir par hasard que d’autres parties prenantes ont déclenché des actions, sans aucune concertation préalable.
J’avoue que la fonction du Conseil de Quartier est quelque peu mis à mal par ces procédés déconnectés les uns des autres…
Nous ne savons donc pas comment agir au mieux…
En espérant avoir répondu aux questions ?